Dans ce guide vous apprendrez tout ce qu’il faut savoir sur ce mouvement du tourisme éco-responsable en France, qui prend de plus en plus d’ampleur.  

73% des Français partent en vacances chaque année. Ajoutez à ça le fait que la France est l’une des premières destinations touristiques au monde, ça en fait du passage et de la consommation. Mais surtout, l’impact sur l’environnement est énorme. 

Ne partons pas défaitiste. Oui, voici une bonne nouvelle : en 2020, 37 % des vacanciers souhaitent changer leurs habitudes de voyage pour être plus respectueux de l’environnement. Comparé à 2016, c’est 10% de plus.

La question est : comment vous aussi, vous pouvez contribuer à réduire à votre impact sur l’environnement et sur la société lorsque vous partez en vacances ? Eh bien, c’est ce que l’on va voir avec ce guide.

À propos de l’auteur

Je suis Géraldine, la fondatrice de Parcel Tiny House. J’ai passé ces dernières années à travailler dans le tourisme pour des grands groupes dont le nom ne vous est pas forcément inconnu : Club Med et Sofitel.

En 2019, j’ai décidé qu’il fallait que moi aussi j’agisse dans le bon sens et j’ai lancé Parcel. Parcel est un site de location de tiny house (micro-maisons), en partenariat avec des agriculteurs français. Depuis, de nombreux couples ont pu profiter de week-ends éco-responsables sur les terres d’agriculteurs locaux.

Qu’est ce que l’écotourisme ?

Tourisme vert, tourisme durable, éco-responsable ou encore écotourisme, les chances que vous avez déjà lu un de ces mots ces derniers temps est plutôt grande.

Et pourtant, ils désignent tous la même chose.

Mais alors, qu’est ce que c’est exactement ? Selon la définition de l’International Ecotourism Society, « l’écotourisme est une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales ».

La définition fait encore quelques lignes mais on peut déjà la résumer en deux points :
– Pas ou peu d’impact sur l’environnement;
– Pas ou peu d’impact sur les locaux.

Facile à retenir, hein?

Et si l’on en croit les chiffres, ce mouvement prend de l’ampleur et n’est pas prêt de s’arrêter.

Le secteur du tourisme durable est en plein boom en France grâce aux initiatives des différents acteurs du tourisme écoresponsable et l’évolution des mentalités.  

Pour parler statistique, le secteur de l’écotourisme affiche une croissance annuelle comprise entre 20 % et 34 %. 

Et ça, c’est chouette.

Des exemples de tourisme responsable

Nous l’avons vu au dessus, combiner le concept de la slow life avec le tourisme durable pour vos vacances favorise l’authenticité à travers une immersion complète. 

Et en pratique, ça donne quoi ? J’en ai listé quelques uns qui pourrons vous donner envie :

Le backpacking

Le Backpacking (vous savez, voyager avec uniquement son sac à dos) combine le tourisme durable et le slow life de part sa vitesse. En règle général, un voyage de backpackers dure plusieurs mois voir années et on prend un réel plaisir à s’intégrer dans chaque ville et pays où l’on pose son sac.

Bien que l’aspect environnemental soit critiqué, en particulier pour tous les jeunes qui prennent un vol direct pour l’Asie du Sud-Est pour faire la fête, il y a de nombreux avantages pour les populations locales qui découlent naturellement de la lenteur des déplacements.

Faire du volontariat en voyage

Le touriste bénévole visite une destination dans le but d’y effectuer du volontariat. Vous pouvez participer à de nombreux types de projets, y compris ceux qui concernent l’environnement ou la communauté locale. Par exemple la restauration d’un monument historique ou la conservation d’un parc naturel. Quoi qu’il en soit, ces types de projets durent généralement un mois ou plus et impliquent un niveau d’intégration important avec la communauté du coin.

Visiter des amis ou de la famille

Voir ses proches implique généralement de rester plusieurs jours là où ils sont. Ces voyages prolongés peuvent être considérés comme un type du slow tourisme.

Souvent, ils nous permettent de s’intégrer dans la communauté locale et de vivre une expérience culturelle profonde. Aller prendre un café dans la petite boutique du coin, faire visiter le marché de légumes ou encore faire découvrir son bar préféré. Lorsque j’étais installée en Australie, mes amis sont venus me rendre visite. La plupart y sont restés plusieurs semaines et vécurent comme de vrais australiens.

Partir en randonnée ou à vélo

Le rythme lent, l’impact environnemental presque nul (à condition de bien ramasser ses déchets) et la découverte de sentiers méconnus. Bref, inutile de vous en dire plus, faire une randonnée ou un voyage à vélo c’est la combinaison ultime d’un voyage responsable et du concept de prendre le temps.

Trouver des hébergements verts pour des séjours courts

On le répète encore, pas besoin de partir bien loin de chez soi pour combiner slow tourism et voyage responsable. 

Nombreux sont les gîtes, maisons d’hôtes et hébergements écologique en France. Les louer pour le temps d’un weekend et c’est la déconnection en pleine nature assurée.

Petit instant promotion, c’est exactement ce que l’on propose à Parcel avec de la location de tiny house partout en France. Mais on n’est pas les seuls et les projets locaux de multiplient.

Si la multitude de plateforme en ligne permettent de louer certains de ces logements pour de courtes escapades, trouver ceux qui sont réellement engagés dans ce mode de vie du slow tourism, ce n’est pas évident. 

Heureusement, il y a une solution : les labels

 

Les labels d’hébergement écoresponsable

Les acteurs du tourisme durable en france ont développé plusieurs labels pour vous aider à vous y retrouver dans vos vacances responsables. Voici les plus importants :

Et en pratique, ça donne quoi ? J’en ai listé quelques uns qui pourrons vous donner envie :

– Les Gites Panda
– L’écolabel Chouette Nature
– L’écolabel Européen
– L’écoGite
– L’ATR
– La clef verte

Chacun de ces labels est un gage de qualité et d’engagement dans le développement durable et le tourisme responsable. Attention, ils sont cependant tous délivrés par des organismes différents dont les critères peuvent varier. J’en profiterai pour réaliser un article à ce sujet. 

Une chose est sûre, ils ont tous un objectif en commun la préservation et valorisation de la nature en donnant plus de transparence aux vacanciers.

Le Slow living et l’écotourisme comme mode de vie

Pour conclure sur ce long guide, pas besoin de vivre recluse du monde et ne manger que des orties sauvages pour pouvoir combiner ces modes de vie que sont le slow tourism et réduire son impact écologique. 
Cependant, malgré la croissance du tourisme lent, il reste relativement peu étudié. Si vous souhaitez en savoir plus sur le tourisme lent, vous trouverez ci-dessous quelques textes clés.

Qu’est ce que le concept du slow living ?

Ce sont les Italiens qui furent les premiers à mettre un mot sur ce concept.

Pour s’opposer au “fast food”, ils développèrent le mot “slow food” dans les années 80. Il faut dire qu’au niveau gastronomie, le fast food ne colle pas trop avec le mode de vie dolce vita de nos voisins frontaliers.

Et ils ont bien raison !  

Entre-temps, la slow food a englobé d’autres domaines que la restauration pour devenir le slow living (On le voit quelques fois paraitre sous le nom de slow life). 

Et concrètement, le slow living ce n’est pas, comme la traduction littérale le veut, de vivre lentement : c’est l’art de ne pas aller vite. La nuance est fine mais elle est là. Le slow living est un retour à l’authenticité et aux basiques.

On arrête de courir après le temps.  Il faut dire qu’on est devenus des spécialistes pour ça : notifications sur téléphone, emails, boulot : il y a tout le temps une urgence et quelque chose à voir ou à faire. Retrouver le temps de faire les choses et prendre son temps, c’est ça, le slow living.

Combiner l’écotourisme et le slow living

Vous l’aurez compris, slow living et tourisme éco responsable ne s’excluent pas, bien au contraire. C’est établir une nouvelle forme de tourisme, un tourisme alternatif si l’on veut.

Le mieux dans tout ça ? On peut adopter ce mode de voyage partout où l’on va tant que l’on respecte ces deux éléments fondamentaux :

– Chercher la qualité plutôt que la quantité
– Prendre le temps de faire les choses

Sans surprise, lorsque l’on est un touriste à l’étranger ou en France, il est possible de voyager de manière responsable tout en profitant du concept de la slow life.

Cela implique tout simplement de prendre plus le temps de s’immerger dans la culture locale, de mieux connaître la région ou la communauté dans laquelle on passe notre séjour. Ça va à l’encontre de toutes les phrases que vous ayez forcément entendu un jour ou un autre de type : « Tu connais la Thailande ? Oui j’ai passé un weekend à Bangkok. « 

Adieu les cartes du monde à gratter où l’on coche un pays alors que nous avons passé seulement un weekend dans la capitale. 

Bref, le slow living et l’écotourisme, c’est prendre le temps de voir et prendre le temps de faire, le tout en minimisant son impact environnemental. 

Attention, je vous vois venir. Des vacances qui respectent l’environnement, ça ne veut pas dire que vous aller partir séjourner dans un lieu sans eau courante ni électricité à regarder les plantes pousser.  

Et d’ailleurs, je vais vous montrer quelques exemples.